lA la fois fesque historique et témoignage sociologique, cette saga familiale retrace l'histoire particulière d'une famille mosellane qui a traversé plusieurx conflits mondiaux. Ce premier volume dresse le portrait du médecin-lieutenant Pierre Schirrmeister, engagé dans un régiment de Dragons en Algérie.

Maître Claudius Wackermann est arrivé en Suède au début des années 80, et a défendu les valeurs de la maîtrise d'armes française et de la culture française en Suède et dans toute l'Europe du Nord. Nommé Président de l'Acadmie d'Armes de Suède, il forma de nombreux enseignants d'escrime.

Die Kathrin wird Soldat und Anderes aus Lothringen Adrienne Thomas Die in St. Avold geborene Schriftstellerin Adrienne Thomas (1897-1980) wurde 1930 durch ihren Bestseller „Die Katrin wird Soldat“ weltweit bekannt. Er behandelt die tragische Liebe einer jungen Rotkreuz-Schwester, die im Ersten Weltkrieg am Metzer Bahnhof verwundete Soldaten betreut. Neben dem Text dieses Klassikers der Antikriegsliteratur enthält der Band wichtige Rezeptionsdokumente sowie Passagen des Tagebuchs der Autorin, das dem Roman zugrunde liegt. Hinzu kommen auf Metz und St. Avold bezogene Kapitel aus dem1950 erschienenen Reisebuch „Da und dort“. Die Kombination der unmittelbaren Kriegsnotizen wieder mit dem aus 15-jährigem Abstand geschriebenen Katrin-Roman und den durch Widerbegegnung aufgefrischten späten Erinnerungen an die Heimat ergibt jenes reizvolle Ensemble regionaler Impressionen, das Band 9 von „Sammlung Bücherturm“ auch zu einem Panorama Lothringens macht.

Les deux Félix 1914-1918 vu par un combattant d'Alsace-Lorraine Félix Waag Présenté par François Waag Bentzinger. 123 pages 28 € De nombreuses illustrations, photos commentées par François Waag, petit-fils de Félix Waag. Félix Waag est né en 1894 à Rouffach en Alsace-Lorraine alors allemande. Sa famille se fixe ensuite à Sarreinsming, près de Sarreguemines. Il a vingt ans quand survient une des plus terribles guerres de toute l'Histoire. Lui et son père sont mobilisés dans l'armée allemande. Sous-officier puis officier, Félix combat sur les fronts de l'Est et de l'Ouest. Blessé trois fois à l'assaut, décoré de la croix de fer de première classe, il est félicité par ses supérieurs pour son courage, mais parfois, ils lui reprochent ses initiatives. Sa compagnie, une des plus décorées du front de l'Est, est passée en revue par le Kaiser Guillaume II en 1917. Proche de ses hommes, Félix attend avec impatience la fin du calvaire et en 1918, il a hâte de revoir sa patrie, l'Alsace-Lorraine et de fonder une famille. Il est mort à Thionville en 1989.

Auguste Zundel 1914-1918 Journal de la Grande Guerre vécue à Mulhouse

Cet ouvrage est un journal tenu par le grand-père de Jean-François Wolffhugel, Auguste Zundel, durant la première Guerre mondiale. Il est daté du 31 juillet 1914 à 15 novembre 1918. Il y a consigné, quotidiennement, les informations qui lui parvenaient tout en faisant part de ses propres sentiments. Jean-François Wolffhugel a tenu à nous livrer une copie très fidèle du texte original complété par de nombreuses notes explicatives et lexiques.

Ultimes sentinelles - des Alsaciens et des Lorrains se souviennent Paroles des derniers survivants de la Grande Guerre Ils sont nés à la fin du XIXe siècle, de part et d'autre de la frontière qui séparait alors les «ennemis héréditaires». De 1914 à 1918, dans l'armée française ou l'armée allemande, ils ont participé à cette guerre qui déchira leur pays. Au soir de leur vie, tous centenaires ou presque, ils témoignent une dernière fois, ultimes sentinelles postées sur la frontière de la mémoire et de l'histoire. Car, malgré l'adversité et l'horreur dégradante, la vie a triomphé. De la bataille de mouvement dans la chaleur d'août 1914 à la boue des tranchées dans les Vosges ou sur le front d'Orient; des hécatombes de la Somme ou du Chemin des Dames à l'effondrement prussien, en passant par les combats de Flandre, Russie, Roumanie ou Palestine: leurs destins, en apparence si différents, finissent par se confondre dans un même message d'optimisme. Avec ces derniers témoins, ce n'est pas seulement la mémoire de la Grande Guerre qui s'en va, mais aussi celle d'une société rurale, mêlée de rudesse et de solidarité. Quel regard ces anciens soldats, dressés les uns contre les autres par l'Histoire, portent-ils sur cette gigantesque conflagration ? Qu'en ont-ils retenu, et oublié ? Surtout, qu'avaient-ils à nous dire, à nous, Français et Européens du XXIe siècle, juste avant de disparaître ? Jean-Noël Grandhomme, professeur agrégé d’histoire contemporaine à l'université Marc-Bloch de Strasbourg, est lui-même petit-fils d'un ancien combattant de 1914-1918. Pendant de longues années, il a recueilli les souvenirs de survivants du premier conflit mondial. ean-Noël Grandhomme est agrégé d’histoire et docteur ès lettres. Il enseigne à l’université Marc-Bloch de Strasbourg. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, il a publié plusieurs ouvrages universitaires et grand public, dont Charles de Rose. Le pionnier de l’aviation de chasse et Jean Julien Weber. Sur les pentes du Golgotha. Un prêtre dans les tranchées.

Die Schlafwandler Ein Best-Seller. Wie Europa in den Ersten Weltkrieg zog. Bahnbrechende neue Erkenntnisse über den Weg in den Ersten Weltkrieg 1914. Lange Zeit galt es als ausgemacht, dass das deutsche Kaiserreich wegen seiner Großmachtträume die Hauptverantwortung am Ausbruch des Ersten Weltkriegs trug. Christopher Clark beschreibt minutiös die Interessen und Motivationen der wichtigsten politischen Akteure in den europäischen Metropolen und zeichnet das Bild einer komplexen Welt, in der gegenseitiges Misstrauen, Fehlein-schätzungen, Überheblichkeit, Expansionspläne und nationalistische Bestrebungen zu einer Situation führten, in der ein Funke genügte, den Krieg auszulösen, dessen verheerende Folgen kaum jemand abzuschätzen vermochte. Gebunden, 896 S. DVA. 2013.

Les somnambules Les somnambules, de l’historien britannique Christopher Clark, (traduction) se lit avec une grande aisance malgré 668 pages (dont 100 pages de notes bibliographiques). Formé à l’école de Cambridge, Christopher Clark expose avec rigueur et clarté l’enchaînement de causes minimes qui a conduit au cataclysme de la 1ère guerre mondiale. Il disculpe très largement l’Allemagne et l’empereur Guillaume II, fantasque, immature mais sans réelle autorité sur ses ministres. Il met en évidence l’écrasante responsabilité des Serbes et du tsar Nicolas II ainsi que l’irresponsabilité des dirigeants français, qui n’ont pas su modérer les Russes, et la légèreté des Britanniques, engagés dans une alliance où ils n’avaient pas leur place. Au demeurant, il ressort de son analyse qu’aucun de ces dirigeants de la Belle Époque n’a sciemment voulu la guerre. Tels des somnambules qui marchent sans savoir où ils vont, tous se sont laissés piéger par leurs petites ambitions et c’est de la rencontre malheureuse de celles-ci qu’est née la conflagration. Livre broché, 668 pages, Flammarion 2013 25 €

Ernst Stadler
Journal de guerre
31 juillet - 22 octobre 1914
Traduit de l'allemand par Charles Fichter

Ernst Stadler est né en Alsace en 1883. Il est avec les écrivains René Schickele et Otto Flake l'un des acteurs de la renaissance culturelle alsacienne au début du XXe siècle. Poète expressionniste, il est l'auteur du célèbre recueil Der Aufbruch (Le Départ) publié en 1914.
Il écrit dans les revues pacifistes et pourtant, en juillet 1914, il part à la guerre. Pourquoi n'a-t-il pas été fidèle à son idéal de paix ? Lieutenant dans l'artillerie allemande, il participe aux opérations militaires dans les Vosges puis sur le front de l'Aisne. Il est tué près d'Ypres en Belgique le 30 octobre 1914.
Et mon âme hurle, harpe éolienne sans défense offerte au vent.
Ernst Stadler laisse son Kriegstagebuch/Journal de guerre traduit pour la première fois en français et présenté par Charles Fichter.

Nos années françaises est un livre dérangeant pour l'histoire officielle qui voudrait que tous les Alsaciens aient applaudi sans réserve au retour de l'Alsace dans le giron français en novembre 1918. Marie Hart (1856-1924), native de Bouxwiller et mariée à un Allemand, y raconte le quotidien de la famille Redslob, largement inspiré par son propre vécu et celui de sa famille pendant la guerre et après la fin des hostilités. Nous sommes loin des images pieuses de l'oncle Hansi et de son « Para - dis tricolore ». Aux retournements de veste, dénonciations et règlements de compte au sein de la population s ajoutent les commissions de triage, les cartes d'identités sélectives, l'expulsion de dizaines de milliers de personnes décidées par les nouvelles autorités. Interdit en France, lors de sa parution en 1921, « Nos années françaises » jette une lumière crue sur cette période trouble où les Alsaciens, une fois de plus, ont changé de camp sans qu on ne leur demande leur avis. Raymond Piela 

Traduction française de Joseph Schmittbiel

" La vie d'un homme, issu d'une région frontalière, dans une période de transition": c'est ainsi que Marcel de Hody définit ses souvenirs.

Il est né dans le Reichsland au temps de l'empire wilhelmien. Autour de 1890, la situation politique est acceptée, l'attachement à la France est devenu un sentiment. Lorrain avant tout, vivant à Sarreguemines, Marcel de Hody entreprend une carrière de  fonctionnaire. Il est bilingue. Il vit la Grande Guerre entre contrainte et consentement, enthousiame et refus, c'est comme pour beaucoup d'Alsaciens-Mosellans, la voie du réalisme et de la légalité. Il est lieutenant et participe aux combats de Morhange, dans le Nord de la France, à l'Est.

Après 1918, il est placé "entre le marteau et l'enclume"  entre ses concitpyens et l'adminstration centrale. Sa carrière suit son cours jsuqu'ne 1940, il devient haut fonctionaire. Mis sur la liste noire par la Gestapo, il sera intrerrogé, on traque les "collabs" et les ralliés. Pour lui, 1945, c'est 1918 en pire. Il est très amer vis-à-vis de ceux qui, pour lui, ont abandonné l'Alsace-Lorraine en 1940 comme déjà en 1870.

Editions des Paraiges. 190 pages.