Récits émouvants de Catherine de Gueberschwihr, au tout début du XIVe siècle, qui écrit la vie de quarante-cinq autres femmes. Car elles sont rares les femmes de lettres en ce profond Moyen Âge et rares aussi les témoignages sur la vie des femmes d’alors.
Traduit en allemand dès 1863, transcrit par Jeanne Ancelet-Hustache, l’éditrice de Maître Eckhart, il est aujourd’hui traduit en français (par Christine de Joux) pour la première fois. Traduit du latin et présenté par Christine de Joux – postfaces de Georges Bischoff, Rémy Valléjo et Jeanne Ancelet-Hustache
Catherine de Gueberschwihr est une authentique écrivaine : elle a l’art du récit et de la notation concrète. Elle dispose d’une documentation sur ces sœurs – dont beaucoup ont été mariées – qui donne à son texte un grand intérêt historique et sociologique.
L’intérêt de ce texte est encore renforcé par le fait que le monastère d’Unterlinden, dont elle raconte les origines, est aujourd’hui encore un lieu culturel de premier plan : il est le siège du musée d’Unterlinden qui conserve le fameux Retable d’Issenheim de Mathias Grünewald.